48 heures après l’ouverture d’une enquête par le ministère de la Sécurité destinée à situer les responsabilités dans l’attaque samedi dernier du domicile privé du leader de l’Alliance nationale pour le changement (ANC, opposition) en marge d’une manifestation politique du Front républicain pour l’alternance et le changement (FRAC), les conclusions de cette enquête viennent d’être rendues publiques par Gnama Latta (photo), ministre de la Sécurité, a constaté Afreepress au cours d’un point de presse tenu à Lomé en fin de soirée de mercredi.
 
Ils sont au total quatre policiers identifiés comme ayant pris une part active à cette descente musclée au domicile du leader de l’opposition togolaise, en commettant sur les lieux, des voies de fait sur des personnes rencontrées. Ils seront punis avec la dernière sévérité, a annoncé le ministère de la Sécurité. « Je condamne fermement ces dérapages intolérables qui sont en violation totale des textes et ne correspondent nullement à la noble mission assignée aux forces de l’ordre », a souligné le ministre de la Sécurité avant d’ajouter que les quatre policiers fautifs sont mis aux arrêts de rigueur pour 60 jours et passeront en conseil de discipline de leur corps.
 
Le ministre de la Sécurité a fait savoir que les personnes blessées au cours de cette attaque contre la maison de Jean-Pierre Fabre, bénéficieront d’une prise en charge de l’Etat pour leurs soins.
 
Le 14 juillet dernier, alors qu’il se rendait à une manifestation publique du FRAC, le leader de l’ANC, Jean-Pierre Fabre avait été pris en chasse par des éléments de la police nationale jusqu’à son domicile où des grenades lacrymogènes ont été lancées et des portes brisées. Des personnes rencontrées sur les lieux avaient subi des sévices corporelles.
 
L’ANC et le « Collectif Sauvons le Togo » avaient vivement protesté contre cette action et exigé que les responsables soient arrêtés et traduits devant les tribunaux.
Olivier A.
 
afreepress
 

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