« Aujourd’hui, il est tout près de mourir. Des médecins ont pu l’examiner, effrayés de voir dans quel état il est. Bientôt, il sera trop tard. Qu’attend-on ? Que mon mari meure faute de soin ? » C’est là un extrait du contenu de la lettre envoyée ce mercredi par la femme de l’ancien PDG du groupe ELF Aquitaine, Loïk Le Floch-Prigent au Président de la République française.
 
Dans sa lettre, madame Le Floch-Prigent attire l’attention des autorités françaises sur l’état de santé de son mari détenu à Lomé dans le cadre d’une procédure judiciaire ouverte contre lui pour « escroquerie et complicité d’escroquerie » en bande organisée. « Monsieur le Président, faites quelque chose pendant qu’il est encore temps. Vous seul pouvez convaincre le Togo qu’un homme mort ne peut pas être jugé », écrit cette dame qui explique dans son courrier publier par les médias français que son action est un « cri est d’une épouse, d’une citoyenne qui croit aux valeurs du droit et à celles de la République ». « Je ne veux pas du tout le soustraire à la justice, la justice doit passer », a-t-elle avancé.
 
Loïk Le Floch-Prigent est détenu à Lomé depuis le 14 septembre dernier pour une affaire d’escroquerie à la nigériane. Un richissime homme d’affaires émirati accuse l’ex-patron d’ELF, Sow Bertin Agba, un homme d’affaires togolais, ainsi que l’ancien ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Pascal Bodjona de lui avoir soutiré plus de 48 millions de dollars US (environ 17 milliards de francs CFA) en usant de manoeuvres dolosives.
 
Abass Youssef voit en Loïk Le Floch-Prigent, le chef d’orchestre de la bande qui lui a soutiré cette somme.
 
Selon les avocats du Français, l’homme serait atteint d’un cancer de la peau qui nécessite une intervention en urgence. Avant de le libérer pour des raisons médicales, la justice togolaise avait dernièrement exigé une caution de cinq (5) millions de dollars US.
 
Olivier A.
 
afreepress
 

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