Le luxieux hôtel EDA-OBA, surplombant le Boulevard Eyadema à Lomé a été ce lundi l’objet d’une attaque planifiée par un groupe de jeunes se réclamant du feu Lieutenant Amouzou des Forces armées togolaises (FAT), a constaté l’Agence afreepress.
 
Habillés pour certains de tenue militaires, armés de cordelettes, de gourdins, de pneus et autres matériels inflammables, ces jeunes ont pris d’assaut l’hôtel et ses environs s’attaquant au personnel qu’ils ont chassé des lieux et taggant des inscriptions sur la façade du bâtiment et menaçant de faire sauter l’immeuble si le propriétaire des lieux ne leur versait pas ce qu’il leur doit.
 
L’affaire commence au début de la construction de l’hôtel. Le propriétaire de l’immeuble, Locoh Donou négocie avec l’une des familles afin d’acquérir les terrains avoisinants pour l’extension de son hôtel. La transaction est conclue entre l’acheteur et certains représentants de la famille de feu Lieutenant Amouzou. Mais hélas, une partie de la famille s’oppose à la vente et intente un procès contre Locoh Donou. « La justice nous a donné raison et a demandé à M. Locoh Donou de cesser les travaux contre une amende de 500.000 F CFA par jour de reticence », a confié à Afreepres, le Capitaine des Marines Amouzou Koffi (Photo, en mission à Lomé).
 
Cette action contre l’hôtel est, selon les casseurs, menée pour contraindre le richissime homme, propriétaire des lieux à leur verser la somme de 3 milliards de F CFA, correspondant au montant devant leur revenir pour refus d’optempérer à une décision de justice.
 
Dans cette affaire, le nom d’un avocat de Locoh Donou a été abondamment cité par la famille mécontente. Selon le jeune homme se présentant comme un Capitaine des Forces armées des Etats-Unis d’Amérique, Me Gil-Benoît Afangbédji se serait rendu coupable de « faux et usage en traficottant des documents » en son nom pour obtenir la vente des parcelles querellées.
 
Ceux-ci promettent de reprendre leur action ce mardi si aucune solution n’est trouvée à leur exigences.
 
Me Gil-Benoît Afangbedji étant absent du territoire, il a été difficile d’avoir sa version des faits.
 
Venu pour recueillir des informations sur le lieu du mouvement, un journaliste du quotidien Forum de la Semaine du nom d’Ayi Atayi s’est fait tabasser par certains jeunes proches des manifestants et son matériel de travail lui a été arraché. Blessé à la tête, il fut vite évacué dans une clinic de la place.
 
afreepress.info
 

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