Les femmes du collectif d’opposition ‘Sauvons le Togo’ ont durcit le mouvement protestation en décidant d’observer une semaine de ‘grève du sexe’ depuis ce lundi pour obliger les hommes a plus s‘investir a leurs cotés pour demander le report des législatives prévues en octobre.
 
Le dimanche 30 septembre dernier, les femmes du collectif ‘Sauvons le Togo’(CST) ont franchi une nouvelle étape dans leur lutte politique en appelant toutes leurs compatriotes à observer à compter de ce lundi une semaine de grève du sexe. Le but de leur action est d’emmener leurs hommes à s’investir davantage dans leur mouvement. Mme Améganvi, deuxième vice-présidente de l’ANC, parti d’opposition de Jean Pierre Fabre, explique : « les femmes sont les premières victimes de la situation catastrophique que nous vivons au Togo. Raison pour laquelle nous disons à toutes les femmes : une semaine sans sexe. C’est aussi une arme de lutte »
Le concept de grève de sexe utilisé par les Togolaises n’est pas nouveau dans l’histoire des luttes politiques menées par les femmes, en effet en 2003 les Libériennes s’en servaient pour ramener la paix dans leur pays ravagé par des années de guerre civile. Les Togolaises espèrent avoir autant de succès que les Libériennes. Le collectif ‘Sauvons le Togo’(CST) réclame la démission du Président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis la mort de son père en 2005, et l’organisation de nouvelles élections, ce mouvement regroupe neuf organisations de la société civile et sept partis et mouvements d’opposition. Le CST, utilise les marches comme arme pour faire entendre ses revendications, ce jeudi une nouvelle marche est prévue pour : « exiger la libération de nos militants arrêtés les 25 et 26 septembre dernier et déférés à la prison de Lomé », a précisé Mme Ameganvi, deuxième vice-présidente de l’ANC.
 
A l’exception des précédentes manifestations du collectif réprimées dans la violence, celle du samedi dernier s’est effectuée dans le calme, mais pour l’heure les femmes comptent plus sur le soutient de leurs hommes que sur celui des forces de l’ordre.
 
koaci
 

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