Lundi 2 juillet, alors qu’il couvrait une manifestation de mécontentement des fils et petits fils du feu Lieutenant Amouzou devant l’hôtel Eda-Oba à Lomé, le journaliste Ayi Atayi du quotidien privé « Forum de la Semaine » a été pris à parti et molesté par ces jeunes gens. Blessé au visage, le reporter du quotidien Forum de la Semaine fut rapidement conduit dans une clinique non loin des lieux où des soins appropriés lui étaient administrés.
 
Au lendemain de cette agression, c’est la colère et la consternation dans le monde de la presse. Elles sont toutes uninanimes, les organisations de défense des intérêts des journalistes à condamner avec la dernière vigueur, l’agression, qu’elles qualifient de « sauvage et barbare ».
 
Dans un communiqué rendu public ce mardi, l’association de journalistes dénommée « SOS Journaliste en Danger » dit avoir appris avec consternation l’agression « sauvage du journaliste Ayi Atayi du quotidien Forum de la Semaine le 2 juillet à l’hôtel Eda-Oba».
 
Revenant sur le film de l’événement, « SOS Journaliste en Danger » rapporte qu’il était dépêché par « sa rédaction à l’hôtel Eda-Oba pour couvrir la prise d’assaut de l’immeuble par des individus qui réclament le droit de propriété sur le terrain et pendant qu’il prenait tranquillement des images de la scène surréaliste qui se déroulait, il a été violemment pris à parti par ces individus qui l’ont sauvagement bastonné bien qu’il ait porté son gilet de journaliste ».
 
Cette association dirigée par Ferdinand Mensah Ayité, dit condamner cette «agression sauvage et barbare du journaliste », qui vient, selon elle, « s’ajouter à la longue liste des agressions des journalistes dont les auteurs bénéficient d’une immunité totale de la part des gouvernants ».
 
Ces agressions, insiste « SOS Journaliste en Danger », « confirment les difficultés que rencontrent aujourd’hui les journalistes togolais dans l’exercice de leur métier».
 
Pour terminer, l’association invite l’opinion à une réflexion sérieuse afin, dit-elle, de « définir les mécanismes de protection des journalistes dans l’exercice de leur métier ».
 
Le Syndicat national des Journalistes indépendants du Togo (SYNJIT) n’est pas resté en marge de ce concert de condamnations de l’acte dont a été victime Ayi Atayi. Le Synjit, dans les mêmes proportions a exprimé « toute sa compassion » au journaliste et dénoncé l’agression dont se sont rendus responsables, la famille du feu Lieutenant Amouzou. « Le Synjit condamne cet acte de barbarie sur le confrère et note que cette agression est l’énième épisode d’une série noire que vivent les journalistes au Togo depuis quelques mois », souligne le communiqué signé de Maxim Domegni, Secrétaire général du Synjit.
 
afreepress.info
 

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