Après la désignation et la prestation de serment d’une grande partie des membres de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI), le ministre de l’Administration territoriale, Gilbert Bawara a effectué en fin de semaine dernière, une tournée de prise de contact dans certaines préfectures de l’intérieur du pays dont dans la préfecture de la Kozah où il a eu une séance de travail avec les responsables de cette préfecture ainsi qu’avec ceux de la mairie de la localité, a appris samedi l’Agence Afreepress de sources proches de ce ministère.
 
Au cours de cette tournée, le ministre Gilbert Bawara a échangé avec les différentes délégations sur des questions liées à l’organisation des prochaines échéances électorales dans des conditions « apaisées ».
 
Cette tournée a permis au ministre de l’Administration territoriale de partager avec les préfets et présidents de délégations spéciales des « mesures à prendre » en vue de l’organisation d’élections dans le calme et loin des remous. « Ce sont des autorités qui sont au quotidien en contact avec les populations et qui connaissent les réalités du terrain.
Elles sont aussi confrontées à des difficultés et nous estimons qu’il est important que nous soyons à leur écoute et que connaissions les problèmes qui peuvent exister. Voilà le sens de la tournée que j’effectue », a indiqué le ministre Gilbert Bawara.
 
Les raisons qui expliquent cette initiative ont été également soulevées par l’ancien conseiller du Président de la République, Faure Gnassingbé. « Les préfets ont un rôle important dans le maintien de la paix et de la cohésion. Ils travaillent étroitement avec les forces de sécurité, avec les associations, les groupements et les populations sur le terrain. Je suis aussi venu pour les encourager à poursuivre le travail d’information et de sensibilisation auprès des populations afin qu’elles se mobilisent pour accompagner le gouvernement dans les efforts de développement de notre pays », a soutenu Gilbert Bawara.
 
Le Togo organise en début d’année 2013, des élections législatives et locales. L’organisation de ces élections est source de mésententes entre l’opposition et le pouvoir en place. Les opposants togolais réclament la mise en place immédiate des réformes essentielles avant le démarrage du processus, exigence que réfute le gouvernement qui veut aller aux élections avant de se pencher sur le problème.
 
Olivier Adja
 
afreepress
 

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