La Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT), une société d’économie mixte détenue à près de 60% par l’Etat et à 40% par les producteurs de coton, veut relancer la filière cotonnière en remontant à la fois la qualité de la fibre et la production nationale en baisse, a-t-on appris samedi des sources de cette institution.

 
Selon le directeur de la NSCT, Kokou Djagni, le niveau de production a baissé mais la société tient « beaucoup » à la longueur de la fibre du coton.
 
« Cette année nous avons vendu de la courte soie, et nous voulons tout faire pour ne plus vendre de la courte soie », a-t-il précisé.
 
« Le Togo a une renommé en matière de qualité technologue de la fibre », a insisté le directeur de la NSCT, relevant la préoccupation actuelle de « préserver cette qualité et l’améliorer ».
 
Un relâchement en matière de production a été constaté dans la production du coton au Togo alors que le gouvernement entreprend une relance du secteur agricole en y plaçant en bonne position cette filière et celle du café-cacao.
 
De la bonne santé de cette filière dépend la survie de la Nouvelle Industrie des Oléagineux du Togo (NIOTO) qui a dû recapitaliser plus d’une fois, face à la baisse du volume de graines à triturer pour cause de mauvaise campagne agricole pour le coton togolais.
 
Le problème de la filière a fait l’objet d’une récente rencontre qui a réuni les responsables de la NSCT, producteurs et les autres acteurs de la filière.
 
Le gouvernement ambitionne, dans le cadre de la relance du secteur agricole, une production annuelle de près de 100.000 tonnes à partir de 2013, après restructuration de la société de gestion et apurement de la dette envers les coton-culteurs.
 
Il vise 80.000 tonnes en 2011 pour la production nationale qui est descendue à près de 30.000 tonnes de coton en 2010.
 
source : Xinhua

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