Certains pays de la sous région à l’instar du Bénin et du Burkina Faso l’ont déjà commencé, le Togo vient de leur emboîter le pas. Il s’agit de l’opération d’identification des abonnés des services de communication GSM. Le téléphone portable est devenu aujourd’hui un instrument quasi  indispensable  et il intervient dans beaucoup de nos activités quotidiennes. On peut l’utiliser pour faire le transfert de fonds, dans la médecine et d’autres domaines. Mais son utilisation ne se limite pas qu’à ça. Des utilisations négatives sont faites également de l’appareil. Ainsi  il est utilisé aux fins de chantage ou pour s’introduire illégalement dans la vie privée des citoyens.
 
Parfois, son utilisation peut mettre  en péril la sécurité de la population car on sait aujourd’hui qu’on peut  télécommander une bombe à distance grâce à un téléphone portable. Et ce n’est pas tout.
 
C’est pourquoi beaucoup d’Etat essaient de règlementer l’utilisation du téléphone sans fil par l’identification des abonnés.
 
Mais le problème qui se pose dans notre pays où le système d’écoute des citoyens est très poussé est de savoir : qui garantira la protection de la vie privée des citoyens ? Ces renseignements recueillis sur les abonnés ne seront-ils pas utilisés à d’autres fins ? Va-t-on mettre  en place un mécanisme indépendant des pouvoirs publics avec la présence en son sein des représentants des consommateurs pour la gestion  des renseignements collectés sur les abonnés? Que dire de la vente des kits d’abonnement dans les rues ? Ce sont des points qui suscitent l’inquiétude des abonnés et sur lequel, le gouvernement et les sociétés de téléphonie doivent éclairer l’opinion.
 
Notons qu’un moratoire de six mois est donné aux anciens abonnés pour se conformer à la nouvelle règlementation, tandis que les nouveaux seront systématiquement identifiés.

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here