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L’Union pour la République (UNIR), par la voix du président de son groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, Christophe Tchao, continue d’imputer le nouveau blocage des discussions autour de la proposition de loi de réformes politiques à l’Alliance nationale pour le changement (ANC).Dans une intervention jeudi dans l’émission « Club de la presse » de la radio Kanal FM, l’ancien ministre du Tourisme a affirmé qu’aujourd’hui, ce que les Togolais attendent, c’est d’opérer les réformes à travers le consensus, pas de discuter à l’Assemblée nationale dans le même style qui a conduit à l’échec en juin du projet de loi.
Pour sortir de l’ornière, UNIR ne voit qu’une seule issue, l’intervention des « canaux extérieurs » qui peuvent permettre de dégager le consensus nécessaire à l’opération des réformes.
« Nous avons dit qu’on arrête mais s’il y a des canaux extérieurs qui peuvent s’exprimer pour que les rapprochements se fassent et un consensus se dégage, en ce moment, les discussions peuvent reprendre. S’il n’y a pas ces canaux, nous constatons que les positions sont tellement figées qu’il n’y a plus rien à faire », a indiqué Christophe Tchao.
Cependant, a-t-il continué, si l’ANC reste sur sa position et que les réformes ne sont pas faites, il n’y aura pas de vide juridique. « Il y a une Constitution en vigueur et quand il y a élection, c’est le cadre électoral en vigueur qui va s’appliquer », a-t-il ajouté.
Du côté de l’ANC, il n’y a pas de doute, le blocage est dû au parti au pouvoir. Selon les responsables de ce parti, UNIR n’a jamais voulu de ces réformes prescrites par l’Accord politique global (APG) signé en août 2006 par les acteurs politiques.
Telli K.

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