PRÉSIDENTIELLE – Le nouveau Président a rappelé les engagements pris pendant sa campagne.
 
Il s’est fait attendre, le nouveau président de la République. Il était près de 21h30 quand François Hollande est monté sur la scène installée au pied de la cathédrale de Tulle, son fief. Devant une foule enthousiaste, massée au pied de l’estrade, celui qui était jusqu‘ici président du Conseil général de Corrèze a entamé son discours en déclarant «mesurer l’honneur qui (lui) est fait et la tâche qui (l’)attend».
 
«Devant vous, je m’engage à servir mon pays avec le dévouement et l’exemplarité que requiert cette fonction», a-t-il poursuivi. «J’en sais les exigences, et à ce titre, j’adresse un salut républicain à Nicolas Sarkozy qui a dirigé la France pendant cinq ans, et qui mérite à ce titre tout notre respect», a continué François Hollande.
 
«Le changement commence maintenant»
 
Dans un discours d’une quinzaine de minutes, le nouveau chef de l’Etat a martelé, encore une fois, les thèmes qui lui ont été chers durant la campagne. «Le changement commence maintenant», a-t-il ainsi lancé, tout en promettant aux électeurs -«et ils sont nombreux»- qui n’ont pas voté pour lui qu’il sera «le Président de tous». «Chacune et chacun en France, dans la République, sera traité à égalité de droit et de devoir», a-t-il assuré, avant de dérouler ses priorités: l’éducation, le rassemblement des citoyens, le «redressement de notre production pour sortir notre pays de la crise», la réduction des déficits «pour maîtriser la dette», la «préservation de notre modèle social», l’«égalité entre nos territoires», la transition écologique, la «réorientation de l’Europe pour l’emploi, la croissance».
 
Le chef de l’Etat fraîchement élu a aussitôt demandé à «être jugé sur deux engagements majeurs: la justice et la jeunesse». «Chacun de mes choix, chacune de mes décisions se fondra sur ces seuls critères: est ce juste, et est ce vraiment pour la jeunesse? Et quand, au terme de mon mandat, je regarderai, à mon tour, ce que j’aurais fait pour mon pays, je ne me poserai que ces seules questions: est ce que j’ai fait progresser la cause de l’égalité, et est-ce que j’ai permis à la nouvelle génération de prendre toute sa place au sein de la République».
«Le 6 mai doit être une nouvelle espérance pour le monde»
 
François Hollande a dit avoir «confiance en la France», qu’il «connaît bien». «Je nous sais capable, nous peuple de France, de surmonter les épreuves, de nous redresser. Nous l’avons toujours fait dans notre Histoire, toujours!». «J’ai évoqué tout au long de ces derniers mois le rêve français. Il est notre histoire, il est notre avenir, il s’appelle tout simplement le progrès, la longue marche pour qu’à chaque génération nous vivions mieux», a-t-il continué.
 
Après cette exacerbation de la République française, le nouveau chef de l’Etat a adressé un mot à ses nouveaux partenaires, conscient que «l’Europe nous regarde». «Je suis sûr que dans bien des pays européens», la victoire du candidat socialiste «a été un soulagement, un espoir, l’idée qu’enfin l’austérité ne pouvait plus être une fatalité». «Le 6 mai doit être une grande date pour notre pays, un nouveau départ pour l’Europe, une nouvelle espérance pour le monde», a-t-il continué. «J’aime mon pays, j’aime les Français» a-t-il poursuivi avant de saluer sa famille, ses proches, les forces politiques qui l’ont soutenu, son département corrézien. Et de terminer avec la formule qui a clos ses meetings et son premier discours de Président: «Vive la République, et vive la France».
 
20minutes.fr
 

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