L’entrée en campagne du chef de l’Etat devrait intervenir dès le 16 février…
Le premier grand meeting de soutien à Nicolas Sarkozy aura lieu le 19 février à Marseille au parc Chanot, rapporte à l’AFP une source interne à l’UMP. Dans un courrier envoyé aux cadres de l’UMP, Jean-François Copé leur demande de «mobiliser» leurs troupes en vue du «premier grand meeting régional de soutien au président de la République, afin de faire de cet événement une grande réussite».
Ce qui accrédite évidemment la thèse d’une entrée en campagne de Nicolas Sarkozy plus rapide que prévue. Le Monde évoquait jeudi la date du 16 février, alors que dans un premier temps, l’Elysée envisageait une déclaration de candidature entre la fin février et mi-mars. Ce matin, RTL parlait du 15 février, dans un JT.
Un gros retard à rattraper
C’est que le chef de l’Etat n’a plus le choix. Largement distancié dans les sondages, il ne peut plus miser sur une campagne courte pour rattraper son retard. Surtout, à partir du 16 mars, les médias seront tenus à l’égalité du temps de parole pour les candidats officiellement qualifiés pour la présidentielle. Et la parole du chef de l’Etat serait alors «noyée» parmi celle de la multitude de candidats.
Il restera donc un peu plus de deux mois à Nicolas Sarkozy pour revenir sur le favori des sondages. Il a déjà commencé à frapper les esprits en préconisant dans un entretien au Fig Mag la tenue de deux référendums: le premier sur le droit de vote des étrangers, le second sur l’obligation pour les chômeurs d’accepter un emploi après une formation. Deux sujets clivants qui annoncent une campagne sur les valeurs à droite.
M.P. / 20minutes.fr

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