Les Béninois étaient toujours à l’attente des résultats officiels du premier tour de l’élection présidentielle, cinq jours après la tenue du scrutin le dimanche 13 mars 2011 .Une guerre de chiffre règne à Cotonou sur fond d’accusation de fraude
Au lendemain du scrutin les partisans du président sortant ont signalé  un raz de marée en faveur de leur candidat Boni Yayi, qui évoquent une victoire réalisée par « KO » alors que la Commission électorale nationale autonome (Cena), la structure habilitée a donner les résultats n’a encore rien annoncé.
« Il n’y aura pas la guerre des chiffres parce que compte tenu des tendances à notre disposition, il serait difficile d’envisager la tenue d’un second tour » a indiqué à la presse le porte-parole de Boni Yayi Marcel de Souza.
L’opposition   réunie autour d’ Adrien Houngbédji dans une coalition « l’Union fait la Nation »,  ne savoure pas vaincue et considère inévitable un second tour.
« Le score obtenu par Adrien Houngbédji appelle à un second tour », a affirmé Bruno Kangni, l’un des porte-parole de la coalition, au cours d’une conférence de presse. La coalition qui soutient Houngbédji évoque en en outre des cas de fraudes et dénonce l’achat des consciences à travers notamment les cas de « paiements en espèces trébuchantes sur présentation des bulletins vierges retirés des bureaux de vote ».
Le candidat Abdoulaye Bio-Tchané , ancien président de la Banque ouest africaine de développement (Boad)  parle quant à lui ; de « recul de la démocratie », dénonçant « des bureaux de votes fictifs » et des « bourrages d’urnes ».

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