Un rapport sur l’enregistrement des titres fonciers au Togo, document de 81 pages devant servir de feuille de route pour la résolution des problèmes en matière de transfert de titre foncier, a été soumis à validation ce mercredi lors d’un atelier à Lomé, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
 
C’est le directeur de cabinet du ministère des finances et de l’économie Kokou Djossou qui a présidé l’ouverture de cette rencontre organisée par ledit ministère, en collaboration avec la Banque mondiale. Hervé Assah, le représentant résident de cette Institution financière était présent à cette cérémonie.
 
Le rapport soumis à validation porte sur une étude diagnostique réalisée en 2011 sur l’enregistrement des titres fonciers au Togo.
 
Selon ce rapport, un nombre peu élevé de propriétés ont enregistré leurs maisons, en raison des coûts trop élevés. Ceci s’explique aussi par le faite que le système d’enregistrement du foncier souffre de plusieurs tares dont les principales sont : une administration très peu modernisées avec une prédominance des supports papiers, le sous-équipement en terme technologique de l’information et enfin des coûts trop élevés.
 
Selon le directeur de cabinet du ministère des finances et de l’économie, le règlement des problèmes liés aux fonciers est l’une des préoccupations du gouvernement, car le titre foncier est un instrument privilégié utilisé comme garantie pour le financement des activités productrices du secteur privé.
 
« Le rapport fait l’état des lieux en mettant en exergue les principaux défis à relever en vue de l’accélération de l’acquisition du titre foncier. Il nous revient d’aboutir à des recommandations dont la mise en œuvre permettra de régler définitivement les litiges fonciers », a indiqué M.Djossou.
 
Pour le Représentant résident de la Banque mondiale au Togo, ce rapport vise à améliorer l’enregistrement et la validation des titres fonciers au Togo.
 
« Le rapport a pris en compte l’ensemble des observations transmises par le ministère des Finances. Il propose également, sur la base d’un diagnostic complémentaire réalisé en 2012, des recommandations susceptibles d’être consignées dans un plan d’action opérationnel », a précisé M.Assah.
 
Le Togo est confronté à un réel problème en matière de transfert de titre foncier. Outre les tracasseries et les coûts très exorbitants, on assiste ces dernières années à une série de conflits liés aux fonciers dans les grandes villes du pays, notamment à Lomé. FIN
 
Nicolas KOFFIGAN
 
savoirnews.net
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here