MESSAGE DU PRESIDENT A LA NATION A
L’OCCASION DE LA CELEBRATION DU TROISIEME
ANNIVERSAIRE DU PARTI
 
Mes Chers Compatriotes,
Mes Cher(e)s Ami(e) et Compagnons de lutte,
Mesdames, Messieurs ;
 
Je suis heureux de partager avec vous, ces instants où la mémoire nous rappelle les trois ans de vie de notre formation politique OBUTS portée sur les fonts baptismaux à Brother Homé à Lomé le 2 août 2008.
Cette étape s’inscrit dans la droite ligne du combat que nous avons commencé au printemps 2002, marquant la rupture avec les méthodes de gouvernance du régime d’alors et de ses avatars. L’avènement d’OBUTS résultait donc de l’impérieuse
nécessité pour des milliers de togolais d’horizons divers de trouver une nouvelle voie pragmatique et responsable pour sortir notre pays des méandres de l’imposture et de l’impasse politique.
 
Il s’agissait donc pour OBUTS d’être la voie alternativecrédible et la solution pour une sortie de crise pacifique et
heureuse au Togo.
 
Mes Chers Compatriotes,
Mes Cher(e)s Ami(e) et Compagnons de lutte,
Mesdames, Messieurs ;
 
En 2008 déjà, nous redoutions le spectre de la famine, de la misère et d’une désespérance sans précédent au Togo vu l’orientation donnée à la gouvernance politique, économique et sociale par Faure GNASSINGBE. Nous relevions que se nourrir au Togo était du luxe, et invitions en conséquence le Gouvernement de Faure GNASSINGBE à prendre toutes les mesures pour
maitriser l’inflation qui marquait les prix des produits de première nécessité.
 
Nous l’exhortions par ailleurs à relever de manière significative les salaires des travailleurs du public et du privé au regard de la faiblesse de leur pouvoir d’achat. Si gouverner c’est prévoir et donc anticiper au mieux l’avenir, il est clair qu’aujourd’hui la gouvernance de Faure GNASSINGBE n’a pas su améliorer le quotidien des togolais qu’elle a plutôt détroussé, réduisant la majorité à la faim et à l’indigence.
 
Le spectacle est encore plus désolant parmi les agents de l’Etat, qui subissent le surendettement avec l’hypothèque de leurs biens familiaux. Quant aux populations de nos villages et de nos campagnes sinistrées depuis des lustres, la détresse est indicible !
 
Mes Chers Compatriotes,
Mes Cher(e)s Ami(e) et Compagnons de lutte,
 
Mesdames, Messieurs ;
A la naissance d’OBUTS le 02 août 2008, nous n’avons pas suffisamment pris la mesure de la hantise permanente que nous représentons pour le pouvoir en place, et c’est l’histoire fort mouvementée de notre jeune parti qui allait nous le révéler. Les péripéties de notre reconnaissance officielle auprès du Ministère de l’administration territoriale, en passant par la validation par la Cour constitutionnelle de notre candidature à la présidentielle du 04 mars 2010 jusqu’à la dissolution du parti le 25 juin 2010 par le Président du tribunal de première instance de première classe de Lomé, à sa réhabilitation le 15 octobre 2010 avec sa troisième reconnaissance officielle sont l’un des feuilletons juridicopolitiques
qui feront école dans l’histoire politique et judiciaire récente de notre pays.
 
Depuis le 02 août 2008 à ce jour, OBUTS a survécu à maintes tentatives de déstabilisations par la grâce de Dieu, la constance dans sa philosophie politique axée sur l’éthique au coeur de l’action politique, la mobilisation citoyenne populaire et celle des hommes de bonne volonté.
 
Du débauchage d’un de nos mobilisateurs pour faire échec au projet de micro-finance initié par le parti, en passant par les turpitudes liées à la validation de notre candidature à la présidentielle du 04 mars 2010, l’embastillement arbitraire de nos militants notamment Gérard ADJA et Emmanuel ATAYI, la tentative de dislocation interne du parti en raison de son refus motivé de participer au Gouvernement de Large Ouverture et de Grande Compétence ,au calvaire judiciaire faisant suite à l’inique procès en dissolution du parti, la cohésion et la solidarité internes au sein du parti nous ont permis de résister.
 
Durant toutes ces épreuves, nous n’avons pas renoncé à l’idéal démocratique ni trahi la confiance du Peuple togolais dont le soutien ne nous a pas fait défaut. Nous avons résisté et triomphé de l’arbitraire et de l’imposture du pouvoir en place.
Notre survie politique face à l’adversité ne tient pas tant à nos slogans qu’à notre offre politique qui très tôt semblait
répondre aux aspirations de la population soucieuse de justice sociale et de prospérité partagée. Au-delà de l’initiative sur la micro-finance à l’endroit des femmes, notre offre politique à la présidentielle du 04 mars 2010 avant tout axée sur la capitalisation des ressources du Togo et vingt et une mesures d’urgence pour ramener la confiance et relancer la consommation a été favorablement accueillie par la population.
 
C’est dans cette dynamique que nous avons pris part à la création du FRAC à Paris avant de réactiver notre candidature à la présidentielle face aux atermoiements de Gilchrist OLYMPIO et de l’UFC.
Résolument engagée aux côtés du Peuple togolais, OBUTS a été le seul parti politique à reconnaître dans la nuit du 04 mars 2010, avant la consécration de la contre vérité des urnes, la victoire de Jean Pierre FABRE, candidat du FRAC à la présidentielle du 04 mars 2010. Face à l’imposture du pouvoir en place, nous avons porté sur les fonts baptismaux le 19 mars 2010, le Collectif pour la Vérité des Urnes (CVU) pour ainsi soutenir la Résistance citoyenne que nous avons lancée dans la nuit du 04 mars 2010.
 
En dehors des publications et interventions du CVU, OBUTS a activement participé à la Résistance citoyenne à travers les marches de contestation de la victoire usurpée de Faure GNASSINGBE et les veillées de prière organisées par le FRAC.
Face à l’enlisement de la crise politique, l’exigence de résultats conséquents a conduit OBUTS à proposer le 12 novembre 2010 lors de sa rentrée politique la mise en place d’une plateforme pour la refondation démocratique du Togo axée sur le plan de sortie de crise du 09 novembre 2010 élaboré par le CVU. Les divergences stratégiques avec les alliés de la
Résistance citoyenne ont conduit OBUTS à surseoir aux marches du FRAC tout en continuant d’être solidaire des forces de l’alternance et du changement démocratique au Togo.
 

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