pniasa
 
Quelque 62 professionnels des médias (télévisions, radios, presse écrite et journaux en ligne) ont été formés jeudi à Lomé sur les objectifs du Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA), a constaté un journaliste Savoir News.
 
La formation s’est déroulée en présence du ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, le Colonel Ouro-Koura Agadazi et des responsables du PNIASA et des journalistes.
 
Organisée par le ministère l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, cette rencontre avait pour thème : « Rôle des médias dans la mise en œuvre du PNIASA ». Elle a permis aux journalistes d’être mieux outillés sur les objectifs du PNIASA, seul cadre de référence pour le gouvernement et les bailleurs de fonds en matière d’investissements agricoles au Togo lancé le 9 février dernier à Notsè.
 
Le PNIASA a pour but d’accroître à l’horizon 2015, le revenu des exploitants agricoles et de contribuer à l’amélioration de la balance commerciale. Le Programme a démarré avec trois projets à savoir : le Projet d’Appui au Développement Agricole (PADAT), le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) et le Projet de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest au Togo (PPAAO-Togo) plus connu sous son abréviation anglaise WAAPP.
 
Le PASA a pour objectif de renforcer les capacités productives des bénéficières dans les filières et de favoriser un environnement institutionnel propice au développement du secteur agricole, a expliqué Midékor Ayawo Dodji coordonnateur opérationnel délégué du PNIASA.
 
« Le PASA appuie la modernisation du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, ainsi que le renforcement des compétences, y compris celle des organisations des producteurs. Le programme offre un large domaine d’action, couvrant les principales filières de production au Togo, notamment les cultures vivrières stratégiques comme le riz, le maïs, le manioc, le soja mais aussi le sorgho, les productions maraichères, les cultures d’exportation l’élevage et la production de poissons », a-t-il souligné.
 
Concernant le PPAAO-Togo, il vise à développer et à diffuser des technologies pour améliorer la productivité agricole de 15%, afin de contribuer à la croissance agricole de 6%.
 
Le PNIASA a pour but d’accroître à l’horizon 2015, le revenu des exploitants agricoles et de contribuer à l’amélioration de la balance commerciale.
 
A travers les communications, on note que la mise en œuvre du PNIASA se fait à travers des instances transversales au sein du département agricole, en cohérence avec le dispositif institutionnel du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP).
 
L’exécution des actions d’opérationnalisation du PNIASA se fait au sein du cadre institutionnel du DSRP-Complet dans lequel les différents acteurs assument des fonctions et des responsabilités spécifiques concourant toutes à l’atteinte des objectifs fixés. Deux grands types de fonctions se distinguent dans ce cadre à savoir :
 
les fonctions transversales d’animation, de coordination des interventions, de programmation/planification stratégique, de suivi évaluation sectoriel, de dialogue intersectoriel et avec les Partenaires Techniques et Financiers (PTF), de gestion fiduciaire etc ;
 
les fonctions techniques verticales de planification sous sectorielle, de contrôle des normes et des conformités des interventions avec les politiques, en fonction des spécificités de chaque sous secteur, d’appui technique aux producteurs, d’ appui à la mise en place des infrastructures de base, de suivi évaluation sous sectoriel etc.
 
Le PNIASA est coordonné par un dispositif unique et commun à toutes les sources de financement à savoir le gouvernement togolais et les PTF. Ce dispositif respecte les orientations du cadre partenarial signé à la suite du pacte.
 
Le pilotage général du Programme est assuré par un Comité interministériel de pilotage stratégique (CIPS) présidé par le ministre en charge de l’agriculture et comprend les représentants des ministères partenaires, des représentants des organisations paysannes, de la société civile, du secteur privé et des PTF. Le CIPS dispose également d’un Comité technique de pilotage (CTP) qui assure la revue et l’analyse technique des dossiers à soumettre aux sessions du CIPS en vue d’en dégager des propositions techniques. FIN
 
Nicolas KOFFIGAN
 
savoirnews
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here