Depuis la semaine dernière, un bras de fer oppose le gouvernement togolais au Collectif « Sauvons le Togo » sur le lieu des sit-in devant sanctionner les marches pacifiques des 21, 22 et 23 août prochains. Le gouvernement ne veut pas que le sit-in ait lieu à Deckon et verse dans la manipulation avec une prétendue pétition d’un groupe de commerçants. Face à cette situation, les membres du corps diplomatique – France, Allemagne, Etats-Unis, Union européenne et PNUD – se sont entretenus avec une délégation du CST. Par cette invite, le groupe des cinq (5) voulait faire baisser la tension à quelques jours de la tenue de la manifestation.
 
La délégation du CST a réitéré aux diplomates que le sit-in aura bel et bien lieu à Deckon et qu’aucune loi togolaise ne l’interdit. Pour celle-ci, il revient au gouvernement de respecter la loi sur la manifestation, ce que font déjà les citoyens. La délégation en a profité pour prendre à témoin la communauté internationale.
 
Après cette rencontre avec la délégation du CST, les ambassadeurs ont eu une séance de travail avec le gouvernement togolais auprès duquel ils ont insisté sur la liberté de manifestation. Il nous revient qu’un diplomate aurait dit au chef de l’Etat qu’il arrive que des gens manifestent devant la Maison Blanche et que les arguments avancés en ce qui concerne Deckon ne tiennent pas la route.
 



 
Tout compte fait, le sit-in du Collectif « Sauvons le Togo » a lieu à Deckon et c’est au gouvernement de sécuriser la manifestation. La première fois, tout allait bien jusqu’au moment où les forces de l’ordre avaient commencé à charger les manifestants.
 
Nous apprenons par ailleurs, que des milices auraient été convoyées de Kara à Lomé. A bord de deux bus de l’université de Kara, ces milices sont arrivées à Lomé hier vers 15h. Les nouveaux patrons des forces de sécurité se laisseront-ils faire ?
 
R. K.
 
liberte-togo.com
 

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