Les dirigeants de la Cédéao et de quelques autres pays africains se sont prononcés en faveur de l’envoi d’une force de 3300 soldats afin de reconquérir le nord du mali occupé par des groupes islamistes armés.
 
Après une réunion des chefs d’état-major des Etats d’Afrique de l’Ouest sur le Mali, le 6 novembre 2012 à Bamako, des dirigeants africains, réunis dimanche à Abuja se sont prononcés en faveur de l’envoi au Mali d’une force de 3300 soldats, pour une durée d’un an.
 
afp.com/Habibou Kouyate
 
Un pas de plus vers une intervention au Mali. Des dirigeants africains réunis dimanche à Abuja se sont prononcés en faveur de l’envoi au Mali d’une force de 3300 soldats, pour une durée d’un an, afin de reconquérir le nord du pays occupé par des groupes islamistes armés, a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara.
 
Le sommet réunissait des dirigeants des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de quelques autres pays africains, dans la capitale nigériane.
 
Ces soldats proviendraient prioritairement des pays membres de la Cédéao mais pourraient également être fournis par d’autres Etats non membres, a-t-il dit. « Nous avons des pays qui offrent des bataillons, d’autres des compagnies (…). Il y a, bien sûr, le Nigeria, le Sénégal, le Niger, le Burkina Faso, nous avons également des pays comme le Ghana (…), le Togo », a-t-il dit, citant des pays membres de la Cédéao. Le président ivoirien a également mentionné d’autres pays non membres: « le Tchad, également, pourrait participer » et « nous avons eu des contacts avec d’autres pays: la Mauritanie, l’Afrique du Sud », a-t-il dit.
 
Le président ivoirien a dit espérer que le Conseil de sécurité des Nations unies donnerait son feu vert à une intervention internationale fin novembre ou début décembre.
 
AFP/lexpress.fr
 

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