Des jeunes de l’OBUTS(Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire ) se sont donnés rendez-vous ce vendredi 12 août 2011 au siège dudit parti à l’occasion de la journée internationale de la jeunesse.
Une manière de  marquer cette journée dédiée aux jeunes du monde entier et surtout d’attirer l’attention sur les dangerss qui minent notre société en particulier le Togo.
Cette rencontre organisée par le parti sous forme d’atelier en vue de sensibiliser la jeunesse sur les fléaux de la société.
 
Il est important de se poser des questions sur ce que nos parents ont fait de ce pays et ce que nous autres jeunes, devons faire pour le développement du pays », a indiqué Gérard Adjah.
 
« Il est donc important que la jeunesse s’organise. Je suis sûr que si les jeunes se lèvent pour dire que ça suffit, cela peut se faire, car l’avenir leur appartient », a-t-il souligné.
 
M.Adjah a profité de l’occasion pour lancer un appel aux jeunes, afin que ces derniers prennent conscience de la situation de paupérisation dans laquelle ils vivent, et qu’ils prennent des décisions pour un réel changement du pays.
 
Pour Guillaume Coco, le président de la jeunesse de l’OBUTS, les jeunes ont le sentiment d’être « abandonnés, marginalisés et cette situation est due à la mauvaise gouvernance et à une mauvaise gestion des affaires de l’Etat ».
 
« Pour preuve, les jeunes qui ont subi des formations adéquates sont toujours sans emploi. Ils n’ont pas de débouchés et beaucoup par la suite, pour ne pas rester sans emploi font du Zémidjan avec tous les risques. C’est pourquoi, nous avons initié cet atelier pour que les jeunes prennent conscience de leur situation et s’engagent réellement pour le développement du pays », a-t-il soutenu.
 
« La jeunesse togolaise avait pris conscience de sa situation depuis le 5 octobre 1990, mais ce soulèvement  a été récupéré par les politiques, un acte qui a noyé  du coup, l’aspiration de la jeunesse au changement », a-t-il précisé.
 
« La jeunesse togolaise doit maintenant les inciter les gouvernants à appliquer la politique nationale de la jeunesse. Cette politique est bien écrite noir sur blanc sur papier, mais jamais appliquée, ni prise en compte », a ajouté Guillaume Coco.
 
Rappelons que l’OBUTS est l’une des grandes formations politiques de l’opposition togolaise

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here