A Paris, une soixantaine de pays ont discuté de l’après-Kadhafi avec, comme enjeu, l’exploitation du pétrole libyen…
 
Après la guerre, la reconstruction. Six mois après le début des frappes internationales en Libye et une semaine après la chute de Tripoli, la conférence internationale «des amis de la Libye» s’est tenue jeudi à Paris pour préparer l’après-Kadhafi. Une soixantaine de délégations étrangères étaient présentes, y compris des pays ayant critiqué les frappes de l’Otan comme la Chine et la Russie.
 
La France, qui fut, avec la Grande-Bretagne, à la tête de la mobilisation pour l’intervention militaire, comptait asseoir la légitimité du Conseil national de transition (CNT, l’organe dirigeant de la rébellion), et montrer qu’elle restait en première ligne pour la reconstruction. Par intérêt?
 
Un accord sur le pétrole?
 
Libération a publié jeudi une lettre attribuée au CNT qui promet à la France de lui attribuer 35% du pétrole libyen en échange de son soutien, Paris ayant été le premier à reconnaître le CNT. Total et le CNT ont démenti. Le chef de la diplomatie, Alain Juppé, a, lui, assuré ne pas avoir eu connaissance de cette lettre, mais a rappelé que le CNT avait «dit officiellement que, dans la reconstruction de la Libye, elle s’adresserait de manière préférentielle à ceux qui l’ont soutenue».
 
La Libye compte les plus grosses réserves de pétrole d’Afrique, avec 44 milliards de barils. Pour remettre le pays sur pied, les «amis de la Libye» ont demandé jeudi unanimement la levée du gel des avoirs libyens, appelé à la réconciliation et au «pardon». Ils ont précisé que les frappes de l’Otan continueraient tant que la menace perdurerait.
 
source : AFP via 20minutes

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