Le premier ministre Séléagodji Ahoomey-Zunu a ouvert lundi matin à Lomé, les travaux de la réunion des ministres chargés des infrastructures du Conseil de l’entente. Cette réunion est organisée en vue, selon les propos du Premier ministre, « d’insuffler une nouvelle dynamique au Centre Régional de Formation pour l’Entretien routier (CERFER) ».
 
Pendant deux jours, les ministres du Conseil de l’Entente s’atteleront à trouver les moyens pour faire du CERFER, un véritable instrument de promotion du développement dans l’espace régional, a appris l’Agence Afreepress auprès des organisateurs.
 
Ce centre, a laissé entendre le Premier ministre, fait face depuis plusieurs années à de « nombreuses difficultés ». Entre autres difficultés, a-t-il énuméré, « il y a le manque de moyens financiers, d’équipements adéquats et de ressources humaines. Il y a un cumul des arriérés de contribution, des dettes vis-à-vis des tiers prestataires et des arriérés de salaire ».
 
Pour remédier à la situation, pense le secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, Patrice Kouamé, il faut « insuffler une nouvelle dynamique » au CERFER en élargissant ses programmes d’enseignement et en lui donnant un cadre institutionnel adéquat pour devenir une institution spécialisée du Conseil de l’entente.
 
Les travaux de la rencontre de Lomé qui s’inscrit dans le cadre des prochaines réunions statutaires de ce conseil prévues en décembre 2012, vont permettre l’introduction de réformes en vue, disent les participants, de faire du CERFER un « centre d’excellence et beaucoup plus autonome ».
 
Institution créée par une convention signée entre le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo le 18 mai 1970, le CERFER a pour mission de développer et de renforcer les aptitudes professionnelles des agents intervenant dans l’entretien routier et de faciliter l’intégration à la vie professionnelle des apprenants.
 
Telli K.
 
afreepress
 

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