Le Collectif « Sauvons le Togo (CST)» a appelé mardi ses sympathisants, militants et « toute la population togolaise» à un « grand meeting d’information » qu’il entend organiser ce 1er juillet au stade de Terrainvi de Béniglato à Lomé.
 
L’objectif dit-il, est de « permettre au peuple togolais de s’approprier le contenu de la plateforme qu’il a rendue publique le 4 juin dernier ».
 
Cet appel a été fait au cours d’une conférence de presse tenue par le CST au siège de la Ligue togolaise des droits de l’Homme (LTDH) ce mardi en fin de soirée, a constaté l’Agence Afreepress.
 
Selon un communiqué signé de la main de Me Zeus Ajavon, Coordonnateur des actions de ce collectif d’associations de la société civile et de partis politiques de l’opposition, ce meeting sera l’occasion pour le collectif d’exposer aux populations, « le contexte dans lequel se situe leur combat pour sauver le Togo ».
 
Ce combat, selon Me Ajavon, répond à la demande formulée par les Togolais qui souhaitent la mise en oeuvre des « réformes constitutionnelles et institutionnelles. Notamment le retour à la Constitution du 14 octobre 1992, la nécessité de l’abrogation immédiate et sans condition des deux lois relatives, l’une au code électoral et l’autre au découpage électoral».
 
Pour le collectif, l’inobservation de ces différents points par le gouvernement togolais sont des « raisons suffisantes » pour faire appel aux dispositions de l’article 150 de la Constitution du 14 octobre 1992, lesquelles dispositions stipulent que «dans ces circonstances, pour tout Togolais, désobéir et s’organiser pour faire échec à l’autorité illégitime constituent le plus sacré des droits et le plus impératif des devoirs ».
 
Le CST a également profité de ces échanges avec la presse pour faire une mise au point à l’endroit de l’opinion et annoncer au public, son programme d’action pour les semaines à suivre.
Aux familles éplorées lors des violentes manifestations des 12 et 13 juin derniers, des violences qui ont, d’après les décomptes du CST, occasionné la mort de trois personnes, le collectif a exprimé « ses compassions ».
 
« Le Collectif Sauvons le Togo a condamné fermement les actes de violence survenus lors des manifestations ainsi que leurs commanditaires et demande la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour faire la lumière sur les faits survenus afin que les vrais auteurs et leurs commanditaires répondent de leurs actes devant les tribunaux.
 
Le Collectif s’insurge contre les propos mensongers et irresponsables tenus par certains membres du gouvernement et le Conseiller spécial du chef de l’Etat (…).
 
Le collectif a tenu à rappeler que la liberté de manifester reste un droit constitutionnellement acquis qui ne saurait faire l’objet d’une quelconque marchandage ».
 
Des manifestations du CST sont annoncées les 6, 7 et 8 juillet 2012 dans les préfectures du Golfe, Lacs, Vo, Bas-Mono, Haho, Yoto, Zio, Agou, Ogou, Sotouboua, Tchaoudjo, Tchamba, Assoli, Kozah, Bassar, Cinkassé, Tône et Oti. Ces manifestations, selon le CST, prendront fin par des marches suivies de sit-in les 10, 11, 12, 13, 14 juillet 2012 à Lomé, Aného, Tsévié, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Kara, Dapaong.
 
afreepress.info
 

2 Commentaires

  1. Zeus ajavon pense qu’après avoir perdu la bataille politique,il faut utiliser la methode frac:droguer les jeunes et les vieux pour arriver au pouvoir.KPANDE et autres menteurs des oddh n’ont pas honte de s’incruster dans la politique au lieu d’etre neutre?J ai honte quand je vois une première fois les oddh poursuivre farouchement le pouvoir à la place de l opposition.Chion vous etes trop libre au togo,vous les presses privées et oddh.

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