Le collectif « Y-en a marre, Etiamé », composé d’hommes de culture et d’artistes n’est pas content du « silence » des autorités togolaises vis-à-vis de sa plate-forme revendicative. C’est l’annonce faite mercredi par Frédéric Gakpara, coordonnateur général des activités du collectif à l’occasion d’une conférence de presse tenue au centre culturel Denygban à Lomé.
 
Frédéric Gakpara a profité de cette rencontre avec la presse pour s’« insurger contre le silence du Président de la République Faure Gnassingbé « face à ses revendications ». « Le collectif marque les 40 jours qui ont suivi les revendications qu’il a adressées au président de la République et qui sont restées sans réponse, par cette conférence de presse. Aujourd’hui, nous estimons que le chef de l’État, surtout le gouvernement togolais nous a déçus parce que c’était le minimum proposé pour que le secteur culturel soit assaini, fonctionne mieux et bénéficie à tous les acteurs culturels », a expliqué M. Gakpara.
 
Dans la plate-forme revendicative dont il est question, le collectif interpellait le premier des Togolais sur le « respect de l’État de droit au Togo, l’application des accords politiques et sociaux amorcés avec les différents acteurs de la vie sociopolitique togolaise et la création d’un Haut conseil national de la culture ».
 
Le collectif « Etiamé » a jugé le silence des autorités togolaises face à ses revendications et à la crise sociopolitique que vit le pays d’« inquiétant » et de « scandaleux ». « Dorénavant, notre organisation se voit en position d’user de toute stratégie pour rentrer dans ses droits », a menacé le coordonnateur du collectif « Etiamé ».
 
« Aujourd’hui, nous avons la preuve que les autorités togolaises ne sont pas légitimes. Nous ne nous reconnaissons pas dans ce pouvoir scandaleusement silencieux, et qui, à la limite du mépris, ne nous demande même pas le contenu de nos revendications. Face à cette inertie, nous nous voyons en droit de réagir avec toutes les capacités que nous confèrent les droits citoyens pour que l’opinion publique soit prise à témoin », ont laissé entendre les responsables de ce collectif.
 
afreepress
 

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