asvitto
 
Lors d’une conférence de presse organisée le 14 décembre dernier, le nouveau président de la CNDH, Alilou Sam-Dja Cissé, a jeté le pavé dans la mare en affirmant que le rapport de la CNDH sur la torture n’a jamais été traficoté. Une malheureuse sortie de ce nervi de l’ANR contre laquelle s’insurge l’Association des victimes de la torture au Togo (ASVITTO). « Les déclarations de Monsieur Alilou Sam-Dja CISSE qui sont des injures graves contraignent à conclure qu’il brille par son manque notoire et manifeste de sincérité, de loyauté et de capacité à présider à la destinée de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) », fustige l’ASVITTO qui demande sa démission immédiate.
 
Déclaration de l’ASVITTO suite aux déclarations du nouveau Président de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH)
 
Amertume, consternation, blessure dans son amour propre.
 
Les mots manquent à l’Association des Victimes de la Torture au TOGO (ASVITTO) pour exprimer ses sentiments à la suite des propos scandaleux et choquants tenus le 14 Décembre 2012, lors d’une conférence de presse organisée à la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), par son nouveau Président, Monsieur Alilou Sam-Dja CISSE, pour qui le rapport en date à Lomé du 15 Février 2012 de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) sur les allégations de cas de torture faites par les personnes détenues dans le cadre de la procédure ouverte pour atteinte à la sûreté de l’Etat n’a d’autre sort que d’être mis entre parenthèses.
 
Poussant plus loin son outrecuidance, Monsieur Alilou Sam-Dja CISSE n’a trouvé mieux que de qualifier ce rapport d’un simple parcours.
 
Il demeure ahurissant que le nouveau Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) fasse de telles déclarations alors même que le gouvernement togolais a, au cours du Conseil des Ministres en date à Lomé du 29 Février 2012, dit avoir pris des mesures tendant à la mise en œuvre des recommandations contenues dans le rapport de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).
 
A l’analyse, les propos de Monsieur Alilou Sam-Dja CISSE visent inévitablement à étouffer et asphyxier, à tout jamais, la mise en œuvre attendue des recommandations légitimes et judicieuses du rapport de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).
 
Comme si ses propos désobligeants et aberrants ne suffisaient pas, le nouveau Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a fermement soutenu que le rapport de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) n’avait nullement été traficoté.
 
L’Association des Victimes de la Torture au TOGO (ASVITTO) tient à démentir les déclarations de Monsieur Alilou Sam-Dja CISSE et à lui rafraichir la mémoire et confirmer que ledit rapport a bel et bien été tripatouillé.
 
Le tripatouillage dont avait fait l’objet le rapport de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) avait même fait la une d’innombrable journaux togolais et suscité un tollé général obligeant même le gouvernement togolais à se plier finalement à sa version authentique publiée par l’ancien Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Monsieur Koffi KOUNTE, aujourd’hui contraint à rester en exil sur le territoire français.
 
Il est d’une grande utilité de rappeler qu’au cours de sa quarante neuvième (49ème ) session tenue à Genève en SUISSE, le Comité Contre la Torture des Nations Unies, passant au crible du 12 au 13 Novembre 2012 le deuxième (2ème) rapport périodique de notre pays, a demandé, avec insistance, au gouvernement togolais d’identifier les falsificateurs du rapport de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et d’engager à leur encontre des poursuites judiciaires à l’effet de permettre le retour au bercail du héros de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) qu’est Monsieur Koffi KOUNTE.
 
Saisissant la présente occasion, l’Association des Victimes de la Torture au TOGO (ASVITTO) exige instamment de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) l’ouverture d’une enquête sur les cas de torture, de traitements cruels, inhumains ou dégradants dont avait été victime notre cher concitoyen, le sieur AGBA Sow Bertin, dans les locaux de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR).
 
Les déclarations de Monsieur Alilou Sam-Dja CISSE qui sont des injures graves contraignent à conclure qu’il brille par son manque notoire et manifeste de sincérité, de loyauté et de capacité à présider à la destinée de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).
 
Devant ce constat amer, l’Association des Victimes de la Torture au TOGO (ASVITTO) non seulement condamne et fustige les propos de Monsieur Alilou Sam-Dja CISSE mais également demande sa démission immédiate de la présidence de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).
 
Fait à Lomé, le 19 Décembre 2012
 
Pour l’ASVITTO
 
Le Président
 
Monsieur Olivier AMAH
 

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