Réunis ce mercredi à leur siège à Lomé, les jeunes de l’Union des forces de changement (UFC) ont réagi aux casses dont a été victime le siège de leur parti le 13 juin dernier au plus fort des manifestations du Collectif « Sauvons le Togo (CST) ».
 
Par la voix de Dossepli Richard (au milieu sur la photo), la jeunesse Lomé commune et Golfe de l’UFC a exprimé ses ressentiments suite à cet incident qui a occasionné le mercredi 13 juin 2012 le « saccage du siège de l’UFC par des manifestants du collectif Sauvons le Togo ».
 
Selon M. Dossepli, « le caractère violent de ce mouvement, a non seulement indigné les populations et des partis politiques, mais provoqué aussi des dissensions au sein du groupe ayant entraîné la démission de certaines organisations membres de ce collectif ».
 
Le Porte-parole de la jeunesse de l’UFC, a rapporté que lors de ce mouvement, « des injures, des menaces, ainsi que des propos diffamatoires ont été proférés à l’encontre du président national de l’UFC, Gilchrist Olympio de la part des manifestants du CST ».
 
Au registre des dégâts, l’UFC comptabilise des motos et groupe électrogènes saccagés, l’enseigne du parti brisée, des lampes d’éclairage endommagées. Selon l’UFC, certains manifestants ont réussi à s’introduire au sein du siège en défonçant les portes du bâtiment et emportant avec eux, des sièges et des objets. « Le toît du bâtiment en face du siège a été endommagé par des projectiles », souligne le Porte-parole de la jeunesse de l’UFC.
 
Dossepli Richard est revenu sur « les agressions verbales quotidiennes, les diffamations et injures dont sont victimes les militants » de son parti et a appelé les leaders politiques des partis membres du CST à « mieux éduquer leurs militants » afin d’éviter des situations préjudiciables à la paix sociale.
 
« Nous ne sauverons pas le Togo en cassant les biens publics et privés ni en détruisant nos routes et nos édifices publics, chèrement obtenus à la sueur du contribuable togolais. Il est impossible de sauver le Togo, notre chère patrie en empêchant nos soeurs et nos mères de se rendre au marché, en violentant les étrangers présents sur notre territoire tout en ignorant que nos frères et soeurs résident aussi dans les autres pays », relève la jeunesse Lomé commune et Golfe de l’UFC.
 
Pour terminer, l’UFC a invité le gouvernement togolais à « privilégier le dialogue et la concertation dans le reglèment des différends » et a condamné avec fermeté « l’intrusion des forces de l’ordre au sein de la paroisse de l’Eglise catholique d’Amoutivé » à Lomé.
 

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