Ce matin du 26 mai 2011 la CVJR
était en conférence de presse à son siège
 
Le président de la CVJR, Mgr Nicodème Barrigah-Benissan et ses commissaires étaient face aux professionnels de média pour présenter le bilan de leurs activités depuis le 22 Décembre 2010 à ce jour.
 
Très attendu les commissaires de la CVJR étaient face à la presse pour communiquer autour de l’état d’avancement des travaux de cette commission. Au tour du thème : «La CVJR : quel bilan deux ans après ? Quelles perspectives pour la réconciliation nationale au Togo ? » la commission à travers son président a présenté un bilan satisfaisant pour les étapes déjà franchis entre autre :
 
le traitement et l’analyse des dépositions (18571) qui restent l’une des activités liées aux phases opérationnelles qui mobilisent les énergies au sein de la CVJR. Les dépositions recueillies sont désormais centralisées au siège de la CVJR et sont en cours de traitement.
 
la CVJR, soucieuse de compléter l’éventail des témoignages, a décidé de mettre à contribution des personnalités togolaises (acteurs politiques et de la société civile de premier plan) à cause de leur connaissance des faits qui présentent un intérêt pour le mandat de la CVJR. Ces personnalités ont été identifiées et contactées par correspondance. En outre, un questionnaire a été adressé à une vingtaine de personnes pour solliciter leur contribution, en vue de permettre à la
 
CVJR de mieux cerner les causes des violences à caractère politique qui ont émaillé l’histoire de notre pays. Les réponses parvenues à la Commission sont présentement étudiées minutieusement et seront exploitées surtout à la phase de rédaction des recommandations. Un recueil de déposition soumis par la coordination des antennes régionaux a été adopté ce qui a d’ailleurs conduit au démarrage des investigations. Un programme de protection des témoins, victimes et auteurs présumés a été élaboré et prévoit des mesures qui permettent de protéger les victimes et témoins, ainsi que leurs proches, des risques encourus en raison de leur collaboration à l’établissement de la vérité, tant que la menace persiste. Le programme de protection est mise en œuvre par l’Unité Protection recrutée à cet effet.
 
Dans le souci d’atteindre pleinement ses objectifs, une prorogation de 6 mois sera accordée à la CVJR pour parapher leurs activités. A l’Agenda de ces activités :
 
Une mission à l’extérieur pour rencontrer la diaspora car leur adhésion et participation est l’une des clés du succès de la CVJR.
 
Les audiences au cours desquelles seront entendus et interrogés des victimes, des témoins ou des présumés auteurs de violence ou de violations des droits de l’homme, dans le but de collecter des informations complémentaires sur la recherche de la vérité et l’élaboration d’une politique de réparation. Pour terminer son discours liminaire Mgr Nicodème Barrigah-Benissan n’a pas manqué de souligner les quelques contraintes est liée au contexte sociopolitique national ; la contestation des résultats, les marches hebdomadaires et leur répression, le feuilleton de la crise interne à l’Union des Forces de Changement (UFC), la création de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) et l’exclusion de ses députés de l’Assemblée Nationale. Tous ces faits ont des impacts négatifs sur les travaux de la CVJR ; La lenteur des procédures tant au niveau de l’administration
 
publique dans le cadre de l’appui du gouvernement que dans le cadre de l’appui des PTF. Pour cette raison, nombre d’activités planifiées n’ont pas pu être exécutée et la mise en œuvre de l’agenda est continuellement remaniée et différée. Les contraintes techniques liées notamment aux difficultés à trouver les ressources humaines qu’il faut pour appuyer la CVJR.
 
Un débat a mi fin à la conférence de presse

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