« Je ne sais absolument rien » de l’affaire « d’escroquerie internationale » qui oppose notamment l’homme d’affaires Bertin Agba à l’Emirati Abass Al Youssef, a clamé mercredi lors d’une conférence de presse, le président de l’Assemblée nationale Abass Bonfoh.
Abass Al Youssef a porté plainte contre Bertin Sow Agba et d’autres personnes dont Loïk Le Floch-Prigent, l’ex-Pdg d’ElF et Pascal Bodjona, l’ex-ministre togolais de l’administration territoriale, pour l’avoir « escroqué » pour un montant de 48 millions de dollars (environ 25 milliards de F.CFA).
M.Agba est écroué à la prison civile de Tsévié (environ 35 km au nord de Lomé) depuis mars 2011. M.Bodjona a été inculpé et placé sous mandat de dépôt depuis le 12 septembre pour « complicité d’escroquerie ».
M.Floch-Prigent, interpellé à Abidjan et extradé vers le Togo, est aussi inculpé pour « complicité d’escroquerie ». Dans ce même dossier, le nom du président de l’Assemblée nationale circule depuis quelques jours, surtout dans la presse. Mercredi, Abass Bonfoh est sorti de son silence, affirmant qu’il « est trop loin de cette affaire ».
« Je ne sais absolument rien de cette affaire. J’ai reçu une délégation dont Abass Al Youssef. Cette délégation a demandé une audience en bonne et due forme. J’ai reçu de la délégation, comme j’ai l’habitude de recevoir ceux qui viennent me voir », a déclaré le président de l’Assemblée nationale.
« On m’a présenté Abass Al Youssef comme étant un homme d’affaires qui est venu pour investir au Togo (…) », a souligné Abass Bonfof, affirmant que M.Agba faisait partie de la délégation.
A la question de savoir s’il a reçu une montre Rolex de la part de l’Emirati, le président de l’Assemblée nationale a répondu : « ça me fait rire. Je n’ai jamais vu une montre Rolex ».
« Je ne savais rien de cette affaire d’escroquerie, c’est dans les journaux que j’ai découvert l’information. Je ne suis pas inquiet, parce que je ne me reproche rien », a-t-il affirmé. FIN
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