Soro Guillame et Alassane Ouattara

La politique d’Intégration telle que conçue par le président de la République, Alassane Ouattara, a gagné l’adhésion des pays de la sous-région, selon le ministre Adama Bictogo. Cette politique est susceptible de lui valoir la présidence de la Cedeao.
De la présidence de la République de Côte d’Ivoire à la présidence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Alassane Ouattara pourrait franchir le pas? Ce bond qualitatif, s’il était réalisé, est le vœu de l’ensemble de ses pairs de la sous-région, selon le ministre ivoirien de l’Intégration africaine. Adama Bictogo a indiqué, hier, que « les chefs d’Etat, membres de la Cedeao, ont décidé que le président de la République prenne les commandes de la Cedeao». La diplomatie active du président ivoirien est l’atout majeur qui lui vaut d’être ainsi adoubé. Les chefs d’Etat et de gouvernement s’honorent non seulement de leur collaboration avec Alassane Ouattara. Mais ils admirent aussi les efforts que celui-ci déploie en vue du rayonnement de son pays depuis son accession au pouvoir. Adama Bictogo a donc rappelé les acquis de cette politique qui repositionne la Côte d’Ivoire dans le concert des nations. Abidjan « a réveillé » les institutions continentales et sous-régionales tels le Conseil de l’Entente et l’Union du Fleuve Mano. Qui « étaient mortes » et qui ont vu leur fonctionnement « redynamisé ». Si la Cedeao n’était pas dans le même état de léthargie que les autres, elle voit quand même certaines de ses composantes ranimées. Selon le ministre, l’engagement du pays se justifie par l’esprit offensif que le chef de l’Etat a imprimé à l’Intégration. Ainsi, argumente M. Bictogo, « la Côte d’Ivoire ne doit pas être un spectateur au sein de la Cedeao ; mais nous devons être une force de propositions ». D’où le sens de la signature de nombreux accords visant à concrétiser l’interconnexion (infrastructures routières, ferroviaires, électricité…) avec le Burkina Faso, le Niger et autres Etats voisins. D’un autre point de vue, la crédibilité d’une Côte d’Ivoire, éprouvée par la crise post-électorale, est rétablie, selon lui. Car, le pays a soldé l’ardoise de 21 milliards qu’il traînait depuis dix ans. « Pendant dix ans que la Côte d’Ivoire était absente de tous ces organes, nous n’étions pas à jour de nos cotisations. Or, on ne peut pas être conquérant sans avoir un esprit hardi d’ouverture », avance le ministre. Il s’offusque que le pays ait régressé jusqu’à la 167ème place sur 186, parmi les nations affaiblies. Mais, « on devrait pouvoir être, dans cinq ans, à la 40è place si notre croissance économique passe à deux chiffres, nous gagnerions trente places par an ».
Bidi Ignace
source : abidjan.net

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