MONDE – Le chef de l’Etat a souligné la convergence des intérêts entre les Etats-Unis et la France
 
François Hollande a souligné la convergence des intérêts entre les Etats-Unis et la France et a plaidé en faveur d’une politique de relance de la croissance lors de sa visite à la Maison blanche où il a été reçu par Barack Obama, ce vendredi.
 
«C’était très important que je puisse affirmer l’importance que joue la relation entre la France et les Etats-Unis», a déclaré le président français. «Entre la France et les Etats-Unis, il y a des causes que nous partageons», a-t-il ajouté. Le chef de l’Etat français a également plaidé auprès de son homologue en faveur d’une relance de la croissance comme complément aux mesures d’austérité pour résoudre le problème de la crise de la dette.
 
«Les Etats-Unis chérissent leur relation avec la France»
 
«La croissance doit être une priorité. Sur la croissance, le président Obama a pu marquer une convergence», a indiqué François Hollande. «Nous avons la même conviction, que la Grèce doit rester dans la zone euro», a-t-il souligné. Le président américain Barack Obama a lui aussi insisté sur l’importance des relations entre les Etats-Unis et la France à l’occasion de sa rencontre avec François Hollande avant l’ouverture du sommet du G8. «Les Etats-Unis chérissent leur relation avec la France», a déclaré le chef de l’Etat américain qui a estimé que «le G8 va parler des moyens de stimuler la croissance».
 
«Le président Hollande et moi sommes d’accord pour dire que ceci est une question extrêmement importante, non seulement pour les populations en Europe, mais aussi pour l’économie mondiale», a déclaré le président des Etats-Unis à la presse après la rencontre qui a eu lieu dans le Bureau ovale. «Nous attendons une discussion fructueuse ce soir et demain avec les autres dirigeants du G8 sur la façon dont nous pouvons parvenir à une approche responsable qui soit couplée avec un programme de croissance forte», a ajouté Barack Obama.
 
Hollande rappelle sa promesse sur l’Afghanistan
 
Par ailleurs, François Hollande a rappelé à son homologue américain sa promesse de rapatrier le contingent français en Afghanistan d’ici la fin de l’année tout en indiquant que Paris soutiendrait la mission de l’Otan en Afghanistan par d’autres moyens. La question du retrait des troupes françaises d’Afghanistan d’ici fin 2012, promis par le candidat socialiste lors de la campagne présidentielle, est susceptible de constituer un point de friction entre Paris et Washington.
 
Le nouveau locataire de l’Elysée avait promis durant sa campagne un retrait d’Afghanistan avec deux ans d’avance sur le calendrier de l’Otan des troupes françaises – «combattantes», précise-t-il désormais. Dans Le Figaro, à paraître samedi, Jim Townsend, chargé de l’Otan au Pentagone, rappelle à François Hollande la responsabilité des engagements français. «Les alliés doivent sortir ensemble d’Afghanistan», indique-t-il.
C.C. avec Reuters /20minutes.fr
 

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