Francis_Pedro_AMUZUN


Le contexte politique dans lequel s’est engouffré le Togo, au lendemain du hold up électoral commence par faire peur aux Togolais qui s’interrogent à savoir s’il s’agit du début d’une nouvelle ère de méchanceté ou peut-être du renforcement de la dictature incarnée par les Gnassingbé ? Signe avant coureur qui suscite cette interrogation, le refus à Francis Pedro Amouzun, vice président de la CENI, Commission Electorale National Indépendante (CENI) de sortir du pays.
 
Alors qu’il se rendait au Bénin voisin pour assister aux cérémonies funéraires d’un proche parent, ce dernier a été empêché de s’y rendre. Les services d’immigration Togolaise lui demandent de présenter une autorisation de sortir du territoire. Ce qui selon certains observateurs constituent une entrave à la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace UEMOA.
 
L’on se demande si Francis Pédro constitue un danger de telle sorte que le régime RPT/UNIR s’inquiète de sa sortie du pays. Si non, qu’est-ce qui peut expliquer ce refus à ce dernier, surtout qu’il s’agit d’aller assister aux funérailles d’un proche parent.
 
Il faut préciser que Francis Pédro Amouzun a été, est et reste ce vice-président qui a constitué un obstacle à une mascarade électorale primitive. Même si malgré sa détermination, Isifou taffa Tabiou et Abdou Assouma ont réussi à orchestrer et valider cette énième mascarade électorale, en donnant la victoire à Faure Gnassingbé, le rôle déterminant de ce dernier n’aura pas été vain.
 
Comment peut-on demander une autorisation de sortir à un vice président qui effectue un voyage privé, et à qui on refuse tout accès à la CENI depuis le 29 avril dernier?
 
Jean-Luc Ablodévi
 
source :
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here