En déplacement en Afrique, la présidente du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde a estimé que la crise européenne présente un risque pour de nombreuses économies mondiales.
Pays africains attention. Au cours d’une visite au Nigeria, Christine Lagarde a tenu un discours quelque peu pessimiste à l’endroit des économies africaines qui sont en relation avec les 27 pays européens. Elle a en effet déclaré que la crise que traverse actuellement la zone européenne présente un risque pour « toutes les économies du monde ». Elle a eu ces mots lors d’un entretien avec le président du Sénat nigérian, David Mark au cours de ce voyage, son premier en Afrique en tant que présidente du Fonds monétaire international (FMI). « Ce qui se passe dans les économies avancées, en particulier en Europe, est évidemment une source d’inquiétude pour tout le monde actuellement. En raison de la gravité de la crise et des difficultés des Européens à y faire face, la crise aura des répercussions dans toutes les économies du monde », a prévenu l’ex-ministre de l’Economie.
« Assurez-vous d’avoir suffisamment de protections pour faire face »
Selon elle, les pays plus pauvres, en particulier ceux dépendant fortement d’investissements et d’échanges commerciaux européens, devraient se préparer à faire face à d’éventuelles difficultés. « Ce que nous disons aux économies en développement c’est faites attention à ce qui se passe dans les économies avancées à l’heure actuelle, a-t-elle poursuivi lors d’un autre entretien, avec le président du pays Jonatha Goodluck cette-fois. Assurez-vous que vous avez suffisamment de réserves, suffisamment de résistance, suffisamment de protections pour faire face ».
Sous d’autres latitudes, c’est Dominique Strauss-Kahn qui, invité lors d’une conférence à Pékin a remis son costume d’économiste et a lui aussi eu des mots très durs pour la communauté européenne qu’il a comparé à « un radeau sur le point de sombrer ». « Nous voyons les pays européens passer d’un plan à un autre, d’un sommet de la dernière chance à un autre, toujours sans admettre les pertes, toujours sans permettre une reprise de la croissance et toujours en échouant à restaurer la confiance », a-t-il ainsi lancé au cours d’un discours de 45 minutes.
source : francesoir.fr

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here