Des responsables du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, deuxième parti d’opposition) dont son président Me Dodji Apévon étaient face aux journalistes mercredi après-midi, rencontre au cours de laquelle deux principaux sujets ont meublé les discussions : la crise universitaire et la « marche pacifique » prévue demain (jeudi) par des Organisations de défense des droits de l’Homme (ODDH) pour « dire non aux violations récurrentes des droits de l’Homme », a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-TOGO), l’Association Togolaise des Droits de l’Homme (ATDH), l’Association Togolaise pour la Défense et la Promotion des Droits Humains (ATDPDH), le Collectif des Associations Contre l’impunité au Togo (CACIT), la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits de l’Homme (CTDDH), l’association Journalistes pour les Droits de l’Homme (JDHO), la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH) et l’association Nouveau Droits de l’Homme (NDH-TOGO) – dénoncent notamment l »’impunité, les bavures militaires, les enlèvements et kidnapping des étudiants, et les actes de torture et autres formes de traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
Dans une déclaration, Me Apévon a invité les militants de son parti et la « nation togolaise » à sortir « massivement » pour « manifester demain leur ras-le-bol en matière de violation des droits de l’homme au Togo ».
« Nous ne pouvons pas accepter que notre pays régresse à ce point et qu’on n’ait aujourd’hui au Togo, des coins où il y a des tortures. C’est un appel assez solennel pour que tous ceux qui sont épris de droits de l’Homme puissent se manifester », a-t-il souligné.
Abordant le sujet relatif à la crise universitaire, des responsables du CAR « constatent avec consternation que le gouvernement s’obstine à ne pas ouvrir un dialogue franc avec le Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET) et l’Union nationale des étudiants et élèves du Togo (UNEET) pour trouver des solutions à leurs légitimes revendications, provocant ainsi dans le milieu universitaire une grave crise caractérisée notamment par le maintien de la fermeture des deux universités ».
« La crise universitaire ne va pas atteindre ce niveau si le gouvernement a accepté prendre comme protagoniste, l’UNEET et le MEET qui ont entamé la discussion avec lui. Nous avons décidé de pousser un cri d’alarme, afin que des solutions urgentes soient trouvées », a souligné Me Apévon.
Les Universités de Lomé et de Kara (nord) ont été « temporairement » fermées depuis le 8 décembre, suite aux violentes manifestations des étudiants pour protester contre le nouveau régime des bourses et aides. Depuis lors, des discussions entre le gouvernement et les responsables d’associations estudiantines n’ont rien donné.
Lambert ATISSO
source : savoirnews.net

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