Plusieurs milliers de travailleurs étaient dans les rues de la capitale togolaise ce mardi pour le traditionnel défilé du 1er Mai, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News. Ils ont sillonné les artères de Lomé, avant de chuter sur l’esplanade du Palais des congrès où les responsables des centrales syndicales ont remis leurs cahiers de doléances au Premier ministre Gilbert Fossoun Houngbo. Le gouvernement presque au complet était présent.
 
Les doléances présentées par les travailleurs concernent les secteurs public, para-public et privé. D’autres sont d’ordre national.
 
Dans ce document présenté par Yves Agui Palanga, porte-parole des centrales syndicales, les travailleurs exigent notamment le vote et l’application immédiat du nouveau statut général de la fonction publique et de tous les statuts particuliers pour l’ensemble des grilles salariales existant à ce jour.
 
Ils demandent également l’incorporation immédiate du reste des agents permanents dans le nouveau statut général, le règlement de tous les dysfonctionnements dans la mise en œuvre de la protection sociale des fonctionnaires, l’apurement sans délai de la dette liée aux indemnités de départ à la retraite des fonctionnaires et la mise en application du code des investissements 2011.
 
Les travailleurs exigent aussi la mise en place effective et rapide du Conseil économique et social et la Commission Vie-chère, ainsi l’installation des comités de sécurité de santé au travail dans les entreprises privées, para-publiques et au niveau des administrations et autres entités publiques.
 
Dans son discours, le ministre du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale Octave Nicoué Broohm a invité les travailleurs à cultiver le « dialogue » et à « s’éloigner de toute perspective de confrontation qui ne ferait que remettre en cause, les acquis encore fragiles et qui méritent d’être consolidés et fructifiés ».
 
« Lentement, mais sûrement, notre pays avance, et avec lui, l’ensemble de ses composantes. L’ossature du modèle social togolais est dans sa phase de finalisation. Les bases pour une cohésion sociale forte, stable et durable sont en train d’être posées », a-t-il souligné.
 
M.Broohm a rappelé aux travailleurs, l’entrée en vigueur depuis janvier dernier, de la nouvelle convention interprofessionnelle.
 
« La mérite de la nouvelle convention réside entre autre dans le relèvement du minimum salarial de 28.000 à 35.000 F.CFA pour les acteurs du secteur privé et para-public. L’extension de cette convention, sera faite dans ce mois de mai pour couvrir l’ensemble des acteurs du monde du travail sans aucune exception », a promis le ministre.
 
Après la cérémonie de l’esplanade du Palais des Congrès, la fête s’est poursuivie dans les ministères, les rédactions des médias, à la plage et dans des ateliers de couture, de coiffure etc… FIN
 
Edem Etonam EKUE
 
 
savoirnews.net
 

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