Les six candidats de la primaire le savent : ils ont mercredi une ultime chance de marquer des points.
 
« Troisième round », « débat décisif », « dernière ligne droite ». Les expressions ne manquent pas pour « teaser » le dernier débat à six des candidats à la primaire socialiste, qui se tient, mercredi à 20h30 sur BFMTV-Public Sénat- Nouvel Observateur.
 

Au menu : éducation, santé, retraites

 
Durant deux heures, dans un décor de jeu télévisé – fond noir, lumière bleutée -, les socialistes Martine Aubry, François Hollande, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal, Manuel Valls, Arnaud Montebourg et le radical Jean-Michel Baylet batailleront sur des questions de « gouvernance », de « retraites », de « santé », « d’éducation » et « de services publics ». Pas de minute de présentation pour cette nouvelle édition mais une question de conclusion « Pourquoi vous ? », à laquelle chaque challenger devra s’essayer.
 
Comme les fois précédentes, la confrontation sera régie par des règles d’égalité de temps de parole.
Hollande, toujours favori
 
La semaine dernière, le rapport de force entre les six candidats était resté quasi inchangé, à l’issue du second débat. François Hollande, favori des sondages, n’avait alors pas « commis de faute » et avait su conserver son statut de leader. Souvent en retrait alors que les juniors de la primaire ferraillaient sévèrement, l’élu de Corrèze avait même fait montre « d’une certaine stature présidentielle », selon Jean-Daniel Lévy, directeur du Département Opinion d’Harris Interactive.
 
De son côté, Martine Aubry, certes rassembleuse, est, jusqu’à présent, restée trop « collée » à son ex-rôle de Première secrétaire du Parti socialiste. Même sur « l’emploi, son thème de prédilection, elle n’a ainsi pas su dégager de propositions ‘phare’ ’’, a commenté, sur Europe1.fr, Jean-Daniel Lévy.
 
Ségolène Royal, plus offensive la semaine dernière, elle n’a pas, non plus, su créer de coup d’éclat. « Elle était dans l’attendu. Elle n’a pas sorti de propositions inédites comme elle le faisait en 2006 », a précisé le sondeur.
Les jeunes loups en embuscade
 
Arnaud Montebourg, lui, a jusqu’à maintenant été « assez bon dans la forme mais avec beaucoup d’à peu près ». Ultra-présent dans les échanges, Manuel Valls a « été clair » et offensif. Il « a été très bon, très courageux sur une ligne minoritaire », a jugé le politologue Gérard Grunberg.
 
Totalement à l’extérieur de ce jeu socialiste, le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet a quant à lui, joué de son statut d’homme à part dans la primaire.
 
Ce rapport de force pourrait changer mercredi : ce week-end, le ton s’est durci entre les concurrents, avec des attaques de Martine Aubry et Ségolène Royal contre le favori François Hollande visant sa position sur le non-cumul des mandats, son expérience et un supposé manque de « courage ».
 
source : europe1.fr

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