Les premiers échanges nationaux sur la santé au Togo, rencontre de trois jours visant à trouver des solutions pour l’amélioration de la santé de la population togolaise par la promotion et la pratique constante du dialogue, ont été lancés ce mardi à Lomé par le ministre de la santé Charles Kondi Agba en présence du représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) Dr Pierre M’Pele, a constaté une équipe de reportage de l’Agence Savoir News.
 
Des responsables d’Organisations internationales et des partenaires parmi lesquels Dr Viviane Van Steirteghem, représentante de l’UNICEF au Togo, Mme Cécile Mukarubuga, représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), Serge N’Guessan, représentant de la Banque Africaine de développement (BAD) et Hervé Hassah, représentant de la Banque Mondiale étaient également présents.
 
Axés sur le thème « accès universel aux services de santé de qualité : ensemble, relevons le défi », ces premiers échanges nationaux sur la santé rassemblent quelques 430 acteurs de la santé, de la société civile et des médias.
 
Des représentants des partenaires techniques et financiers (Agences du Système des Nations Unies, Ongs internationales), de la présidence togolaise et de la Primature participent également aux discussions dans la grande salle de conférence de l’Hôtel Eda Oba.
 
Les premiers échanges nationaux sur la santé ont pour objectifs notamment de faire une analyse critique de la situation de la santé des populations togolaises et de valider les plans de travail 2013. Les discussions permettront également d’organiser un dialogue autour des thématiques critiques du système de la santé au Togo.
 
Selon le ministre de la santé, les premiers échanges nationaux sur la santé sont une opportunité de dialogue et de concertations autour des défis de la santé, du suivi et d’évaluation des performances, d’analyse de la situation en terme de progrès dans les principaux indicateurs de santé, en prévision de l’agenda national et international post santé 2015.
 
« Ces premiers échanges sur la santé sont aussi un défi que nous nous lançons à nous-mêmes. Nous n’avons pas voulu nous réunir comme par le passé et dans une autosatisfaction généralisée, ronronner entre-nous pour la raison que tout va bien dans le département. Nous voulons par ces échanges, faire en sorte que chacun puisse s’exprimer, le prestataire de soin comme le bénéficiaire, les pourvoyeurs de fonds comme des utilisateurs de crédits. Autrement dit, faire une analyse critique de nos pratiques et ouvrir un dialogue politique autour de notre système de santé », a souligné M.Agba.
 
Ce dernier n’a pas manqué de rappeler les différentes actions menées par les autorités togolaises dans le secteur de la santé, notamment la signature du protocole d’entente gouvernement et partenaires en vue d’accélérer la feuille de route vers le +Compact national+, ainsi que l’adoption du rapport de l’analyse de la situation sanitaire du 10 mai 2011.
 
A en croire le ministre, ces actions ont ouvert la voie à l’élaboration d’une nouvelle politique sanitaire nationale en remplacement de celle de 1998.
 
« Nous avons également adopté le 17 février 2012, un nouveau Plan National de Développement Sanitaire (PNDS 2012-2015), assortie de Cadre des Dépenses à Moyen Terme (CDMT 2012-2014) et du plan national de suivi-évaluation. Après la signature du +Compact national+, les priorités de l’action sanitaire doivent être la traduction en actions concrètes, des orientations politiques et stratégiques contenues dans divers documents valisés, ainsi que la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation crédible et efficace. La mis en place du PNDS impose à la fin de chaque année, une revue annuelle conformément au cadre de suivi et d’évaluation afin d’évaluer les incidences et cibler plus efficacement les problèmes prioritaires », a-t-il poursuivi.
 
Le compact est un accord de partenariat entre le gouvernement togolais et les partenaires techniques et financiers pour soutenir la mise en œuvre du PNDS. Son objectif est d’établir un cadre unique et harmonisé pour une aide accrue, efficace et prévisible dans le secteur de la santé en vue d’accélérer l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
 
« Nous pourrons ainsi booster les interventions à hauts impacts sur la santé de la mère et de l’enfant, sur les principales maladies pourvoyeuses d’invalidés et de mortalité y compris la malnutrition, le paludisme, le VIH/Sida, la tuberculose, les autres endémo-épidémies et les maladies transmissibles », a précisé M.Agba.
 
Le ministre a invité les participants à des échanges fructueux, afin de contribuer à l’amélioration de la santé de la population togolaise et inciter la pratique constante du dialogue entre toutes les parties prenantes dans le secteur de la santé.
 
« Nous attendons, compte tenu du niveau d’expertise des participants, des propositions claires et réalistes qui vont nous permettre d’améliorer la gouvernance de nos systèmes de santé, se traduisant par des soins de qualité pour les populations », a ajouté M.Agba. FIN
 
Junior AUREL /Johana Caruso (stagiaire)
 
savoirnews
 

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