Selon la direction de l’hôtel new-yorkais, c’est par un enchaînement de hasards que DSK et la femme de chambre se sont retrouvés face à face.


 
La femme de chambre et Dominique Strauss-Kahn ne s’étaient jamais rencontrés avant le 14 mai. Selon la direction du Sofitel de New York, DSK devait occuper, pour la nuit du 13 au 14 mai une chambre classique. Ce n’est qu’au dernier moment qu’il a bénéficié d’un surclassement gratuit dans une suite inoccupée. Habituellement, Ophelia, une Ghanéenne de 32 ans, ne faisait pas le ménage à cet étage de l’hôtel. Ce n’est qu’à la suite d’un problème d’effectifs qu’elle a été amenée à s’occuper de la suite 2806 attribuée à DSK.
 
D’après le récit de la jeune femme, lorsque celle-ci arrive, la porte est entrouverte et, à l’intérieur, un serveur d’étage débarrasse un plateau. Le client est parti, précise-t-il avant de s’en aller. C’est alors qu’un homme nu sortant de la salle de bains l’agresse violemment.
 
Les responsables de l’hôtel et du groupe Accor affirment que cette employée, mère célibataire d’une adolescente de 15 ans, n’a jamais posé le moindre problème en trois ans de service, ni dans son travail, ni dans ses contacts avec les clients.
 
Selon la chronologie de l’enquête de la police, à 12h28, DSK règle sa facture par carte à la réception. Un peu plus tard, il appelle l’hôtel pour demander si un portable n’a pas été retrouvé dans la suite. Vérification faite, ni téléphone, ni effets personnels n’ont été oubliés. Cet appel permet à la police de localiser DSK et de l’arrêter à bord de l’avion d’Air France quelques minutes avant le décollage.
 
Par ailleurs, la direction d’Accor s’incrit en faux contre les accusations répétées du député UMP de Paris, Bernard Debré, qui évoquait des précédents. Si, en 2010, le patron du FMI est descendu à cinq reprises au Sofitel de New York, dont une fois en septembre, une en octobre et une en novembre, aucun incident n’a été signalé.
 
source: lexpress.fr

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