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Neuf cent quatre-vingt-six millions trois cent quatre-vingt-dix-huit mille vingt [986 398 020] francs CFA, voilà le montant total remis lundi par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Tchitchao Tchalim aux trente-trois [33] commerçants togolais et étrangers dont des fonds ont été saisis par l’Agence nationale de renseignement (ANR) en début d’année 2011 à l’Aéroport international de Lomé.
 
L’annonce de cette remise de fonds a été faite mardi par le collectif des commerçants spolié du Togo au cours d’un point de presse tenu dans les locaux de l’Association des Commerçants du Togo [ACT] à Lomé, a constaté un reporter de l’Agence Afreepress.
 
Cette rencontre avec la presse, ont laissé entendre ces commerçants, est faite pour « tenir informer les journalistes sur l’évolution de la situation encore pendante devant la Cour suprême de Lomé ».
 
La « bataille doit continuer », a martelé Koumaglo Koffi (photo), Secrétaire général du collectif des commerçants spoliés qui est revenu sur les tractations ayant mené à la restitution de ces fonds aux commerçants. « Nous avions été contactés le dimanche dernier par le ministre de la Justice et hier lundi, nous étions au cabinet du ministre qui nous a fait savoir que nos fonds allaient nous être remis, mais qu’ils n’étaient pas encore en possession de ces fonds. Ils nous ont ensuite recontactés hier à 14 heures et aujourd’hui, c’est chose faite. C’est une joie pour nous tous, même si la somme n’est pas totale et il faudra souligner qu’aujourd’hui, nous sommes néanmoins rentrés dans une partie de nos fonds quand bien même cette partie n’est pas la somme exacte que nous attendions. Nous devons néanmoins poursuivre la lutte pour entrer en possession de la totalité de notre argent », a-t-il indiqué.
 
Sur une somme d’environs deux milliards de francs CFA saisie, ces commerçants sont aujourd’hui en possession de près de la moitié de cet argent et « espèrent avoir l’autre moitié » le plus tôt que possible. « Nous avons déclaré un milliard neuf millions, mais on nous remet seulement que la moitié. Nous ne pouvons pas refuser ce que le ministre nous donne. Nous le prenons pour régler nos dettes et nos différents problèmes en attendant que le reste nous soit restitué », a confié Agbalé Afi, l’une des 33 victimes de la saisie de janvier 2011.
 
L’affaire est pendante devant la Cour suprême du Togo dont la décision est attendue pour le 20 décembre prochain.
 
Telli K
 
afreepress
 

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