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L’Organisation internationale de la Francophonie a écrit au CAP 2015, un regroupement de partis qui a porté la candidature de Jean Pierre Fabre, en réponse à leur courrier adressé à Michaelle Jean.
 
Le 09 mai dernier, Jean Pierre Fabre, candidat malheureux à la présidentielle du 25 avril 2015 au Togo, avait, au cours de sa toute première manifestation pour exprimer son désaccord suite aux résultats proclamés par la Ceni et la Cour Constitutionnelle du Togo, fait savoir que «le CAP 2015 venait de saisir l’OIF par courrier».
 
Dans une lettre adressée à la secrétaire générale de l’Oif, le rassemblement des partis de l’opposition exigeait le retour des experts de la Francophonie à Lomé en vue de recompter les voix ; seule issue pour légitimer la victoire de Faure Gnassingbé.
 
« Nous invitons le comité d’accompagnement à venir poursuivre le travail qu’il avait commencé avant interruption par M. TAFFA TABIOU, pour la proclamation des résultats prétendus provisoire, pour voir qui est le vainqueur du scrutin », avait écrit M. Fabre.
 
Jean Pierre Fabre avait dit accorder un délai d’une semaine – jusqu’au 15 mai – pour qu’un comité d’accompagnement reprenne le travail à la Ceni et proclame les « vrais résultats ».
 
Sur la question, l’OIF a fait savoir au CAP 2015 « qu’elle n’avait aucun engagement avec l’Etat togolais ; et qu’après la publication des résultats officiels par la Cour constitutionnelle, il n’y aurait plus rien à faire ».
 
Une réponse qui met en alerte l’ensemble de la classe politique ; car, on se souvient que lors de son meeting du 09 mai dernier, le Combat pour l’alternance en 2015 avait appelé la population togolaise à « prendre ses responsabilité » dans le cas où l’Organisation internationale de la francophonie ne répondrait pas favorablement à sa requête.
 
Déjà à Lomé, l’idée d’une manifestation de rue en date du 23 mai se fait de plus en plus plausible.
 
source : Afrique Actualite

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