cedeao_20mai2015


En s’opposant à l’imposition de la limitation à deux du mandat de Chefs d’Etats au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), lors de la 47ème session ordinaire de la Communauté qui s’est déroulé dans la capitale Ghanéenne les 18 et 19 Mai dernier, Faure Gnassingbé fait tomber son masque et envoie un signal “FAURE” à l’opposition Togolaise, quand à l’avenir du projet de réformes constitutionnelles et institutionnelles qui meublent les fonds de toutes les recommandations, y compris celles venant des associations et organisations alimentaires.
 
Comme on peut s’y attendre, surtout pour ceux qui savaient que Faure Gnassingbé n’avait rien perdu de l’héritage RPT/Gnassingbé, le prince vient de lâcher quant à la présidence à vie qui lui coule dans les veines. Il s’est catégoriquement opposé à la proposition d’imposition d’une limitation de mandat présidentiel au sein de l’espace communautaire, CEDEAO. Une position qui remet en cause les parodies d’initiatives entreprises par celui-ci notamment l’introduction d’un projet de loi portant réformes constitutionnelles et institutionnelles et la mise en place de la dite commission Awa Nana appeler à divertir sur la question des réformes de la constitution togolaise. En décidant de ramer à contre courant de cette volonté manifeste de la majorité des pays de la CEDEAO, Faure Gnassingbé envoyant un signal fort à l’opposition quant à l’orientation à donner à la lutte des réformes. Contrairement aux arguties développés par des partisans de UNIR qui estiment que Faure Gnassingbé ne pouvait pas accepter sur le champ du moment où la constitution tripatouillée ne limite pas le mandant au Togo, il ressort de sa position, une volonté de mourir au pouvoir tout comme son père. Si non, d’une façon conventionnelle, Faure Gnassingbé, s’il était réellement animé d’une volonté de limiter le mandat présidentiel comme le clament si bien sa bande de pilleurs, pouvait accepter la proposition sous réserve de revenir adapter la constitution du pays aux normes adéquates à cette initiative communautaire. Refuser ou s’y opposer catégoriquement, c’est dire que cette soi-disant volonté de limiter le mandat n’a jamais existé.
 
En conséquence, Faure Gnassingbé prouve à suffisance combien le système RPT a réussi à prendre en otage UNIR et aussi la véracité des affirmations du ministre Esso Solitoki qui avait parlé de fusion-création. D’un autre côté, ceux qui, au nom de leur ventre ont viré à plus de 200° et amorcé leur ralliement au RPT/UNIR,
Dans l’espace CEDEAO, le Togo et la Gambie sont les seuls membres qui ne limitent pas à deux le nombre de mandats présidentiels. Cette position qui a été à l’ordre du jour de la 47ème session ordinaire de la CEDEAO découle, selon certains observateurs, des différentes crises sociopolitiques que vivent la plupart dues à l’appétit glouton des dirigeants à s’éterniser au pouvoir. L’on attend de voir si la question pourra devenir une réalité au sein de cette communauté qui joue sa crédibilité.
 
Jean-Luc Ablodévi
 

1 commentaire

  1. La cedeao meme n’est qu’une coquille vide des chefs d’Etats arrivistes et delinquants, tous sans exception si non il y aurait au moins un pour taper du poing sur la table et dire merde: à peine 10millions Togo( 5millions + Gambie 5milions ) de populations ne peuvent pas s’imposer à presque 300miliions; ça c’est impossible à moins que tous ces autres chefs d’Etats ne soient des minables comme ce Yaya jameh et ce gnassingbe.
    En tout cas seuls les naifs pensent que ce minable a usurpé le pouvoir en 2005 pour seulement 10ans: à leur tête le cafard Gilchrist Olympio: nous allons voir combien d’ufcistes seront dans le prochain gouvernement. Wait and see.

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